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Ă€ propos de la Politique sur la signature de contrats

Quel est l’objet de cette Politique?

La Politique prĂ©cise qui peut approuver et signer des contrats au nom de l’UniversitĂ©, et comment ces dĂ©cisions doivent ĂŞtre prises. Elle protège şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ en veillant Ă  ce que chaque contrat soit examinĂ© au bon niveau, qu’il soit conforme aux prioritĂ©s institutionnelles et qu’il respecte les contrĂ´les juridiques et financiers appropriĂ©s. En somme, elle favorise la cohĂ©rence, la reddition de comptes et la sensibilisation aux risques dans la gestion des affaires de l’UniversitĂ©.

Qui sont les signataires autorisés de l’Université?

Un signataire autorisé est un membre de la haute direction de l’Université habilité à approuver et à signer des contrats en vertu de la Politique.
Cela comprend :

  • le recteur et vice-chancelier ;
  • le provost et vice-recteur principal aux Ă©tudes ;
  • les vice-recteurs ;
  • le premier vice-provost ;
  • le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral ;
  • l’avocat-conseil (General Counsel) ;
  • les vice-recteurs ou vice-provosts associĂ©s et adjoints ;
  • le chef des services d’information (Chief Information Officer) ;
  • le chef de l’investissement et trĂ©sorier (Chief Investment Officer & Treasurer) ;
  • les doyens ;
  • les directeurs gĂ©nĂ©raux.

Autorité de signature et délégation

Qu’entend-on par autorité générale et autorité spécifique?

  • AutoritĂ© gĂ©nĂ©rale : pouvoir d’approuver et de signer des contrats dans le domaine de responsabilitĂ© d’un administrateur supĂ©rieur.
  • AutoritĂ© spĂ©cifique : pouvoir liĂ© Ă  certains types de contrats Ă©numĂ©rĂ©s au Tableau A, qui doivent ĂŞtre approuvĂ©s et signĂ©s par les rĂ´les qui y sont dĂ©signĂ©s, quelle que soit leur valeur.

Qui détient l’autorité générale et selon quels plafonds?

  • Recteur : jusqu’à 6 000 000 $, pour l’ensemble des secteurs de l’UniversitĂ©.
  • Provost et vice-recteurs : jusqu’à 4 000 000 $ dans leurs portefeuilles respectifs.
  • Premier vice-provost, avocat-conseil, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral : jusqu’à 2 000 000 $ dans leurs portefeuilles respectifs.
  • Vice-recteurs ou vice-provosts associĂ©s ou adjoints, chef des services d’information et trĂ©sorier, doyens, directeurs gĂ©nĂ©raux : jusqu’à 1 000 000 $ dans leurs portefeuilles respectifs.

Que peut-on déléguer?

Un signataire autorisé peut déléguer son autorité générale à un employé qualifié se trouvant au maximum deux niveaux hiérarchiques plus bas, en utilisant le Modèle 1 – Délégation. La délégation doit répondre à un besoin opérationnel légitime, et le signataire demeure responsable de tous les contrats approuvés sous cette délégation.

Qu’est-ce qui ne peut pas être délégué?

  • L’autoritĂ© spĂ©cifique ne peut pas ĂŞtre dĂ©lĂ©guĂ©e. Cela garantit que les contrats sensibles ou Ă  risque Ă©levĂ© (Ă©numĂ©rĂ©s au Tableau A) sont toujours approuvĂ©s et signĂ©s par le rĂ´le dĂ©signĂ©.
  • Aucune sous-dĂ©lĂ©gation n’est permise.

Peut-on fragmenter un contrat pour contourner un seuil?

Non. Il est interdit de fractionner ou segmenter un contrat pour contourner les seuils d’approbation ou de signature prévus par la Politique.

Que se passe-t-il en cas d’absence ou de changement de rôle?

  • Absence de plus de quatre jours ouvrables : une dĂ©lĂ©gation temporaire peut ĂŞtre Ă©tablie au moyen du Modèle 3 – DĂ©lĂ©gation temporaire.
  • AutoritĂ© spĂ©cifique : pendant une absence, l’approbation ou la signature passe automatiquement Ă  l’autoritĂ© supĂ©rieure indiquĂ©e au Tableau A.
  • Changement de rĂ´le : lorsqu’un signataire ou un dĂ©lĂ©guĂ© quitte ses fonctions, la dĂ©lĂ©gation prend fin. Si la personne demeure Ă  şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ, son autoritĂ© doit ĂŞtre réévaluĂ©e.

Approbation et signature de contrats

Qu’entend-on par « contrat »?

Un contrat est toute entente Ă©crite ou Ă©lectronique entre şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ et une tierce partie (personne, entreprise, organisme public ou institution) qui crĂ©e une obligation pour l’UniversitĂ©. Un contrat lie juridiquement l’UniversitĂ© et exige une signature au nom de şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ, qu’il implique ou non des dĂ©penses ou des revenus.

Comment la valeur d’un contrat est-elle déterminée?

La valeur du contrat correspond à sa valeur totale sur toute sa durée, en dollars canadiens, hors taxes, mais incluant la valeur potentielle de toute option de renouvellement ou de prolongation connue au moment de l’approbation et de la signature.

Et s’il y a plusieurs parties à l’entente?

Si şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ n’est pas l’institution principale (p. ex. dans une collaboration de recherche), seule la portion correspondant aux obligations financières ou en nature de şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ est utilisĂ©e pour dĂ©terminer l’autoritĂ© d’approbation et de signature applicable.

Qu’est-ce qui n’est pas considéré comme un contrat au sens de cette Politique?

Ne sont pas considérées comme des contrats :

  • les transactions financières courantes traitĂ©es dans les systèmes financiers de şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ (bons de commande, avances, rapports de dĂ©penses, ventes facturĂ©es), lorsqu’elles s’inscrivent dans un contrat ou un processus institutionnel approuvĂ© ;
  • les ententes liĂ©es Ă  l’emploi : lettres de nomination, conventions collectives ou documents de nĂ©gociation syndicale.

Quelles sont les étapes préalables à la signature?

Les signataires autorisés et délégués doivent comprendre qu’ils engagent l’Université et non seulement leur unité. Avant de signer, ils doivent s’assurer que :

  • l’autoritĂ© et les approbations nĂ©cessaires ont Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©es ;
  • les risques (financiers, juridiques, opĂ©rationnels, rĂ©putationnels, etc.) ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s et gĂ©rĂ©s ;
  • la Liste de vĂ©rification de signature (Article 43) a Ă©tĂ© remplie pour confirmer la conformitĂ© aux exigences de diligence et de procĂ©dure.

Quand une seconde signature est-elle requise? Y a-t-il des exceptions?

Une deuxième signature est requise pour tout contrat d’une valeur supérieure à 1 000 000 $, afin d’assurer une supervision adéquate.
Exceptions :

  • contrat approuvĂ© par le Conseil des gouverneurs ou l’un de ses comitĂ©s permanents ;
  • contrat traitĂ© par le Service de l’approvisionnement ;
  • contrat traitĂ© par le secteur de la recherche ;
  • modification mineure d’un contrat de plus d’un million de dollars qui ne modifie pas substantiellement ses obligations, sa valeur ou ses risques.

Quand le Conseil des gouverneurs doit-il approuver un contrat?

Les contrats de plus de 6 000 000 $ doivent généralement être approuvés par le Conseil des gouverneurs ou l’un de ses comités, sauf lorsqu’une autorité spécifique a été déléguée selon les Tableaux A ou B ou l’Annexe A. Tout contrat comportant un risque important ou des implications stratégiques ou de gouvernance doit être soumis au Conseil, quelle que soit sa valeur.

Comment sont traitées les modifications de contrats?

  • Modification mineure : n’altère pas substantiellement les obligations et entraĂ®ne des ajustements financiers limitĂ©s (≤ 10 %). Peut ĂŞtre approuvĂ©e au mĂŞme niveau ou par un dĂ©lĂ©guĂ© autorisĂ©.
  • Modification majeure : modifie de manière importante la portĂ©e, les obligations ou les risques, ou dĂ©passe 10 %. Exige le mĂŞme niveau d’approbation ou un niveau supĂ©rieur, et ne peut ĂŞtre dĂ©lĂ©guĂ©e.

Toutes les modifications doivent être examinées avec la même diligence qu’un nouveau contrat.

Comment les contrats signés doivent-ils être conservés?

Les contrats exĂ©cutĂ©s et les documents justificatifs doivent ĂŞtre conservĂ©s conformĂ©ment au Calendrier de conservation des documents de şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ. Les copies des contrats approuvĂ©s par le Conseil ou l’un de ses comitĂ©s doivent ĂŞtre transmises au SecrĂ©tariat après signature.

Examen juridique et évaluation des risques

Quand l’examen juridique est-il requis?

L’examen par les Services juridiques de şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ est obligatoire pour tout contrat non standard dont la valeur totale dĂ©passe 500 000 $.
Exceptions :

  • utilisation d’un modèle şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ standard sans modification substantielle ;
  • renouvellement ou modification mineure d’un contrat dĂ©jĂ  examinĂ© par les Services juridiques.

Qu’est-ce qu’un contrat non standard?

Un contrat non standard est :

  • rĂ©digĂ© ou proposĂ© par une autre partie ;
  • basĂ© sur un modèle şŁ˝Çľ«Ć·şÚÁĎ ayant subi des modifications substantielles non encore approuvĂ©es ;
  • rĂ©digĂ© spĂ©cialement pour des circonstances particulières.

Tous les contrats non standard doivent ĂŞtre soumis Ă  un examen juridique.

Qu’est-ce qu’une évaluation des risques et qui en est responsable?

Selon la Politique, le signataire autorisé ou son délégué doit identifier et évaluer les risques associés à chaque contrat. S’il s’agit d’un risque important, le contrat doit être transmis à l’autorité supérieure compétente pour examen et approbation, conformément à l’Article 42 de la Politique.

Rapports et conformité

Que doivent déclarer les délégués et à quelle fréquence?

À l’aide du Modèle 2 – Rapport trimestriel, les délégués doivent soumettre chaque trimestre un rapport à leur signataire autorisé couvrant tous les contrats d’une valeur de 10 000 $ ou plus signés sous leur délégation, et tous les contrats, quelle que soit leur valeur, ayant fait l’objet d’un examen juridique ou d’une remontée pour risque important. Périodes de référence :

  • T1 : 1er mai – 31 juillet
  • T2 : 1er aoĂ»t – 31 octobre
  • T3 : 1er novembre – 31 janvier
  • T4 : 1er fĂ©vrier – 30 avril

Que doivent déclarer les signataires autorisés?

Chaque signataire autorisé doit soumettre un rapport annuel sur les cas de non-conformité à la secrétaire générale. Ce rapport est ensuite présenté au Comité d’audit et des risques du Conseil des gouverneurs.

Les transactions courantes sont-elles exemptées?

Oui. Les transactions financières courantes (bons de commande, avances, rapports de dépenses, ventes facturées) ne sont pas considérées comme des contrats au sens de la Politique et sont donc exclues des obligations de rapport.

À quelle fréquence la Politique est-elle révisée?

La Politique est révisée au moins tous les cinq ans. Le Tableau A est révisé chaque année par la secrétaire générale, en concertation avec les signataires autorisés.

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