Une équipe de º£½Ç¾«Æ·ºÚÁÏ détermine le point d’origine d’une forme de mort cellulaire
Une équipe de recherche de l’Université º£½Ç¾«Æ·ºÚÁÏ qui étudie la ferroptose, forme de mort cellulaire, a découvert que le processus commençait au cÅ“ur de la cellule. Ce constat pourrait mener à l’élaboration de nouveaux traitements contre le cancer et les maladies neurodégénératives.
À l’aide de sondes antioxydantes qui émettent de la lumière en se consumant, l’équipe a observé la ferroptose en temps réel. Elle a constaté que le processus commençait dans le réticulum endoplasmique de la cellule et qu’en protégeant cet organite et les lysosomes, on pouvait stopper complètement le processus de ferroptose.
« La compréhension de la ferroptose présente un potentiel thérapeutique dans le traitement du cancer et des maladies neurodégénératives, explique Gonzalo Cosa, professeur au Département de chimie de l’Université º£½Ç¾«Æ·ºÚÁÏ et auteur en chef de l’. Il est essentiel de savoir comment s’enclenche et évolue le processus de ferroptose pour comprendre le mode d’action des inducteurs et des inhibiteurs de cette mort cellulaire, et nous ne le savions pas jusqu’à maintenant. »
« Nos résultats montrent qu’en protégeant le réticulum endoplasmique et les lysosomes, on peut couper court à la ferroptose, précise le professeur Cosa. Par contre, la protection du feuillet externe de la membrane plasmique n’a aucun effet sur l’évolution du processus. »
Potentiel thérapeutique
La ferroptose tue les cellules en déclenchant des réactions chimiques en chaîne qui endommagent les lipides dans les membranes cellulaires. En présence d’un cancer, le déclenchement délibéré de la ferroptose pourrait arrêter le développement d’une tumeur. À l’inverse, dans le cas de la maladie d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson, par exemple, le ralentissement de la ferroptose pourrait protéger les cellules cérébrales saines.
« Il est essentiel de comprendre l’action moléculaire des nouvelles formes de mort cellulaire afin de pouvoir trouver de meilleurs traitements », souligne le professeur Cosa.
Une fenêtre sur la mort cellulaire
Les antioxydants fluorogènes conçus par l’équipe de recherche ont joué le rôle de balises en révélant où et quand commençaient l’endommagement des lipides dans la cellule. Cette nouvelle plateforme facilitera l’é³Ù³Ü»å±ð de médicaments visant à bloquer ou à provoquer la ferroptose.
« Ces antioxydants permettent également de mieux comprendre et de visualiser l’évolution de cette forme de mort cellulaire, et de recueillir des données moléculaires sans précédent au niveau cellulaire », souligne le professeur Cosa.
L’é³Ù³Ü»å±ð
L’article « », par Laiyi Xu, Wenzhou Zhang, Juan F. Sánchez Tejeda, Denys Holovan, Julia McCain, Terri C. Lovell et Gonzalo Cosa, a été publié dans la revue Nature Chemistry.
